Alors que la terrible ampleur des crimes sexuels commis sur des mineurs par des prêtres en France ces 70 dernières années vient d'être mise au jour par le rapport de la Commission Sauvé, Grâce à Dieu nous emmène aux sources de la parole libérée : Alexandre, François, Emmanuel. Des prénoms anonymes qui retentissent et zèbrent le ciel sans nuages de l’Église. Alexandre, François, Emmanuel. Des victimes, des hommes surtout, qui n’ont pas oublié les enfants qu’ils étaient : trahis, bafoués par une autorité qu’ils révéraient, le Père Preynat qui, en toute impunité, a abusé d’une centaine de garçons sans que sa hiérarchie ne le sanctionne. Le cinéaste François Ozon a relaté ce combat dans son film Grâce à Dieu (2019), puis dans cette pièce de théâtre.
Während das schreckliche Ausmaß der Sexualverbrechen, die in Frankreich in den letzten 70 Jahren von Priestern an Minderjährigen begangen wurden, erst durch den Bericht der Sauvé-Kommission ans Licht gebracht wurde, führt uns „Grâce à Dieu“ zu den Quellen der Redefreiheit: Alexandre, Francois, Emmanuel . Anonyme Vornamen erschallen und streifen den wolkenlosen Himmel der Kirche. Alexander, François, Emmanuel. Opfer, insbesondere Männer, die die Kinder nicht vergessen haben, die sie waren: betrogen, missachtet von einer Autorität, die sie verehrten, sanktioniert Pater Preynat, der völlig ungestraft hundert Jungen ohne seine Hierarchie missbraucht hat, ihn nicht. Der Filmemacher François Ozon hat diesen Kampf in seinem Film Grace à Dieu (2019) und dann in diesem Stück nacherzählt.